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vallamir
vallamir
Président OCGC
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Amis gécéens,

Comme j'ai pu vous l'illustrer dans un autre sujet, je suis en train de reprendre tous les contenus en lien avec la Mandelsy pour les ajuster et les mettre en cohérence avec un nouvel univers : les Terres de Mandelsy. Je vous propose dans ce sujet de vous faire une présentation de cet univers. Ce projet se raccroche à celui des "Cités perdues" (mes récits). Cet ensemble forme le "MCU" pour "Mandelsy Cinematic Universe". Explications.

Introduction : le MCU c'est quoi ?


Le MCU, pour Mandelsy Cinematic Universe est un projet transmédia visant à créer un univers alternatif complexe support d'une œuvre fleuve. Il se décline de la manière suivante :
  • Les Terres de Mandelsy
    l'univers en lui même et toute sa description, ses personnages. Cet univers est présenté au travers d'un atlas numérique. Une édition papier viendra le compléter.
  • Les cités perdues
    L'œuvre fleuve en elle même. Elle est organisées en livres, chacun contenant un ou plusieurs récits. Chaque livre se veut indépendant des autres mais apporte une pierre au scénario global. Les différentes briques de ce récit sont publiées au format écrit et/ou sous la forme d'histoire audio. Ce panel a vocation à être enrichit par d'autres médiums.
  • Les chroniques des Terres de Mandelsy
    Le "behind the scene" où j'explique toute la genèse et les étapes de ce projet sous la forme d'articles de blog ou de vidéos.


Une ambition, un but, un rêve : réaliser un long métrage s'inscrivant dans le récit des cités perdues. Le nom global de ce projet porte en son sein cet objectif.

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Géographie


Localisation et toponymie


Topographie


Découpage territorial


[RP] Présentation des Terres de Mandelsy Terres_de_Mandelsy_low

Climat


Ressources naturelles


Les Terres de Mandelsy possèdent de nombreuses ressources naturelles en particulier sur l’Est du territoire et sous les chaînes de montagnes. De manière générale, on retrouve du charbon sous les chaînes montagnes, du gaz et du pétrole à l’ouest sous les îles de l'archipel d'Ocëah'niah et du gaz de schiste à l’est.

Si le gaz de schiste n’est pas exploité car majoritairement situé sous la mer, les autres ressources le sont et en particulier en Crosoh'nahï et en Olik'Yerh. Sur le continent l’exploitation de ces ressources est limitée et en décroissance depuis la mise en place du plan EDEM en 1815. Ainsi, la création de nouvelle mines de charbon, gaz, gaz de schiste ou pétrole est prohibée. Les règles environnementales pesant sur les exploitations existantes ont été considérablement renforcées.

Les Terres de Mandelsy comptent également de nombreuses aquifères fossiles (i.e. nappe d’eau souterraines qui ne se régénèrent pas ou à une vitesse trop lente à l’échelle d’une vie humaine). Elles sont également exploitées de manière intensive afin de pourvoir les grandes métropoles en eau potable. Là encore le plan EDEM encadre les pompages dans les aquifères fossiles et vise leur fermeture totale d’ici à 1830.

Afin de convoyer les ressources extraites, des gazoducs, des oléoducs et des aqueducs ont été construits. Le gazoduc du Grand Est a la particularité de traverser la moitié du pays depuis les exploitations gazières de l’est jusqu’à Theide. Ailleurs, le réseau de grandes canalisations est plutôt réduit et faiblement interconnecté. Chaque grande ville possède par exemple son réseau d’aqueducs. Seule la Crosoh'nahï est bien irriguée avec des oléoducs et des gazoducs permettant de relier toutes les exploitations du pays au port de Lamb'dyotah.

Le sous-sol mandelsien regorge également de minerais et autres pierres précieuses. Là encore de nombreuses mines existent et sont toujours en exploitation. D’autres lieux sont également supposés abriter certains minerais mais l’extraction y est interdite. Les exploitations minières se concentrent dans les chaînes de montagnes, et dans la faille des grands Rhyh'iphtes . Des mines clandestines existent également. Certaines ont d’ailleurs été découvertes en 1821 et fermées depuis.

Enfin, les Terres de Mandelsy sont recouvertes par de nombreuses forêts notamment grâce au climat chaud et humide qui domine une large partie du territoire. Ces forêts ont par le passé été intensément exploitées et ont diminué de moitié dans la période courant de 1600 à 1740 (début de la grande guerre). De 1750 à 1815, le couvert forestier s’est de nouveau contracté mais à une vitesse moindre. Depuis 1815, et la mise en œuvre du plan EDEM, le défrichage est strictement encadré et les exploitants ont l’obligation de replanter.

Organisation du territoire


NB : afin de pouvoir mettre toute la présentation à terme, je me permet un double poste. La partie histoire sera probablement très longue et l'ensemble dépassera la limite de caractères autorisés par message.


Dernière édition par vallamir le Ven 26 Avr 2024 - 9:42, édité 1 fois
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Histoire


La fin de la deuxième République (1640 - 1649)


Carte du découpage territorial des Terres de Mandelsy en 1640:

Jusqu'en 1640, la République des Terres de Mand'hel connaît un important développement économique. L'union des terres continentales a permis une augmentation du niveau de vie sans précédent et en particulier dans l'ouest, sur les côtes bordant la mer d'Ivah'noah.

Pourtant, après une longue période de stabilité, les dirigeants de la deuxième république accumulent à partir de 1640 de nombreuses erreurs. Que ce soit dans les guerres contre la Croso'nahï, le Duhnveh'nahï et l'Ivah'noah (à partir de 1639) comme dans la gestion économique du pays. Cela mène dans les années 1640 à 1646 à une diminution rapide de l'influence de la République au profit des trois pays insulaires.


Mac'Norh Lenamme dernier président de la République des Terres de Mand'hel
Au sein de la République c'est véritablement l'élection de Mac'Norh Lenamme à la présidence de la république en 1645 qui précipite la chute de celle-ci. Mac'Norh Lenamme, personnage relativement novice en politique se fait élire sur des propositions d'exemplarité (en réaction aux scandales de corruption ayant entaché la République depuis le début du XVIIème siècle) et surtout sur un changement de méthode dans la gouvernance de la République de Mand'hel. Il promet également la fin de la guerre contre la Crosoh'nahï et le Duhnveh'nahï sans pour autant évoquer sa position sur celle avec l'Ivah'noah. Il souhaite également revoir en profondeur le fonctionnement de la République afin de donner plus de pouvoir au peuple et reconnecter les élus au terrain. Enfin, il se place au centre d'un échiquier politique très divisé. De nombreux mandelsiens y voient l'opportunité d'en finir avec les oppositions stériles qui règnent dans les différentes chambres du parlement.

La fin de la guerre contre la Crosoh'nahï et contre le Duhnveh'nahï est ratifiée au début de l'année 1646. Mac'Norh Lenamme doit pour cela concéder une petite région du nord du pays au Duhnveh'nahï. Cette perte territoriale entame largement la confiance dont il bénéficiait au sein des peuples de la République. La guerre contre l'Ivan'noah continue et le pouvoir en place s'attache à instrumentaliser le conflit pour notamment justifier de ne pas mettre en œuvre le programme politique initialement proposé.

Ainsi, une partie des promesses faites ne sont pas suivies d'actes. Sur certains aspects, c'est même le contraire qu'il se passe. La confiance dans les institutions et dans ceux qui les incarnent se retrouve de nouveau entamée. Le conflit avec l'Ivah'noah et son instrumentalisation aboutissent à une division sans précédent du peuple mandelsien. D'un côté on a ceux qui soutiennent le conflit et qui souhaite une victoire à tous prix. Ces personnes soutiennent d'ailleurs majoritairement la politique menée par Mac'Norh Lenamme. De l'autre côté, on a ceux qui réclament la fin du conflit. Ceux-ci sont majoritairement contre la politique menée par le président.

Dans ce contexte, des vagues contestataires se développent dans les grandes villes de l'Ouest du pays à partir de 1647. Par ailleurs ces quelques années, de 1645 à 1649 voient les inégalités s’accroître de manière exponentielle du fait des politiques menées par le gouvernement. Ces dernières étant très largement à destination des familles les plus riches et les plus impliquées dans l'activité économique du pays. Cela contribue par la même occasion à renforcer les mouvements de contestation.

Plusieurs mouvements se succèdent pratiquement dès l'élection de Mac'Norh Lenamme et de manière plus intensive et virulente à partir de 1647 : les sabots rouge, les frocs cassés, les tuniques jaunes, etc. De nombreuses manifestations ont lieu. Chacune d'elle faisant l'objet d'une répression de plus en plus violente au fur et à mesure du temps. Pour justifier ses actions, le gouvernement de Mac'Norh Lenamme accuse l'Ordre des Chevaliers Jalumaï et le gouvernement Ivah'nois d'agir, via des réseaux d'influence, pour monter le peuple contre lui. Cela lui permet de justifier l'engagement de la République de Mand'hel dans le conflit face à l'Ivah'noah et de traiter l'OCJ comme une organisation criminelle.

Cette politique est considérée par les historiens comme le point de départ de la révolution qui a lieu en 1649.

La méthode répressive franchit ainsi un cap le 22 septembre 1648 avec la publication du décret 66 condamnant à mort toute personnes qui pourrait faire partie de l'Ordre Jalumaï. Si effectivement, de nombreux membres de l'ordre sont arrêtés puis exécutés, ce décret permet aussi au gouvernement de faire procéder à des arrestations plus arbitraires. Fin 1648, la répression des forces de l'ordre et de l'armée lors des manifestations est accompagnée des premières victimes. Ces éléments contribuent à ce que le gouvernement perde la confiance d'une immense majorité de l'opinion public.

Fin décembre 1648, un cyclone ravage le nord des Terres de Mandelsy. Si ces évènements sont assez fréquents, le gouvernement ne parvient pas à gérer la crise sanitaire qui survient des suites de la catastrophe naturelle. Ses portent essentiellement sur le rétablissement des appareils de production et des ports au profit des confédérations marchandes présentes dans le secteur et au détriment de l'approvisionnement en biens de première nécessité des populations locales. Il est estimé que près de 200 000 mandelsiens sont morts durant les deux premiers mois de l'année 1649 du fait du manque de nourriture, de vêtements et d'eau potable.

Dès le mois de janvier, certains citoyens se disent prêts à prendre les armes dans le but de renverser le régime en place. Leurs revendications trouvent écho auprès de riches familles issues des anciennes périodes monarchiques. Intéressées par une chute du régime républicain, celles-ci apportent un soutien financier et matériel aux citoyens révoltés. Le régime Ivah'nois participe également à soutenir les insurgés en fournissant clandestinement des armes.

Après plusieurs mois d'affrontements dans les grandes villes de l'Ouest du continent sous forme de guérilla urbaine, les révoltés assiègent la ville de Theide, laquelle est à la fois la capitale économique du pays mais aussi là où se trouve le siège du gouvernement. La ville de Theide est réputée pour n'avoir jamais été conquise par aucune armée au cours de son histoire.

Pour soutenir les révoltés, l'armée Ivah'noise met à sa disposition des navires et un important contingent d'hommes. Le gouvernement de la République est quant à lui pris de court et ne parvient pas à rapatrier suffisamment de troupes pour défendre la ville. Ces dernières sont en effet déjà occupés avec l'armée Ivah'noise dans le sud du pays.

L'assaut de Theide est déclenché le 6 août 1649. Afin de faire tomber la cité millénaire, la stratégie consiste à couper la ville de tout approvisionnement et à méthodiquement la bombarder de projectiles incendiaires en visant les maisons anciennes issues de la période médiévale. Si dans les premières semaine, les theidois opposent une farouche résistance et parviennent à contenir les incendies, ces derniers se démultiplient fin août et deviennent incontrôlables. Les citoyens theidois et plus important encore, les membres du gouvernement acculés dans la cité, n'ont de choix que de périr dans les flammes, de fuir la ville par bateaux au risque de se faire couler par la flotte ivah'noise, ou de se rendre. Beaucoup choisissent ou subissent la première et la deuxième option. Mac'Norh Lenamme décède, comme environ 190 000 personnes dans l'incendie de la ville. Au total, se sont environ 250 000 personnes qui décèdent lors de la prise de Theide.

À l'issue de cette bataille, qui se termine le 11 septembre 1649, la ville de Theide est ravagée (les maisons à colombage de l'époque médiévale brulant bien). Sur le plan institutionnel la République est dissoute. Les différentes familles ayant permis cet effondrement, en profitent pour s'octroyer des portions du territoire de la République. Il fondent dans un même temps une sorte de conseil des royaumes de Mandelsy nommé 'Table ronde des rois'. Cet organe, sous la régence d'un roi reconnu par ses pairs doit permettre le dialogue entre les différents royaumes issus des divisions du territoire républicain. Enfin, l'Ivah'noah, nation ayant largement contribué à la chute de la République, s'octroie également des territoires en Mandelsy continentale. Ceux-ci seront âprement disputés dans les décennies qui suivent.

Les débuts des grands royaumes de Mandelsy (1649 - 1720)


Constitution des royaumes, apogées et premiers conflits(1649-1690)


Les prémices d'un conflit généralisé (1690-1720)


La grande guerre des Terres de Mandelsy (1720-1750)


Appauvrissement généralisé des terres de Mandelsy (1750 - 1805)


Au cours des deux décennies qui suivent la guerre, les différents royaumes des Terres de Mandelsy tentent de se reconstruire sur fond de conflits inter-étatiques. Si la grande guerre a permis de mettre fin au conflit avec l'Ivah'noah, les tensions entre les autres royaumes n'ont pas disparus pour autant. Cette situation conduit à un appauvrissement généralisé des Terres de Mandelsy.

Le trône du Grand Royaume reste occupé par Joseph V jusqu'à son décès début 1750. Une nouvelle table ronde des rois est organisée et c’est le très jeu roi d’Elsoh'nhay, fils de Joseph V qui en sort vainqueur. Joseph VI a 16 ans lorsqu'il accède au trône. Cependant, du fait de son jeune âge et malgré sa victoire sur les autres rois, il a des difficultés à se faire respecter. Son règne, comme la fin de celui de son père, est caractérisé par un effacement complet du pouvoir du roi des Terres de Mandelsy au profit de celui des seigneurs de royaumes. De nouveau, ce contexte est propice à relancer et à entretenir les conflits armés partout au sein des Terres de Mandelsy.

Jusqu’en 1805, les conflits armés engendrent un exode massif des campagnes vers les villes et particulièrement celles où résident les souverains. Ces derniers ayant concentré les moyens de reconstruction sur les centre-villes dans lesquels ils résident. En périphérie se développe ainsi de vastes zones d’habitat insalubres comme c’est le cas à Theide, Lahr'çay ou Elsoh'tirligahn. Par ailleurs, les quelques progrès dans le domaine de la médecine acquis au cours de la guerre sont préservés et permettent un accroissement de l’espérance de vie. Dans un même temps, le taux de natalité et le taux de pauvreté restent très élevés amenant à un accroissement sans précédent de la population. Entre 1750 et 1805, la population mandelsienne est multipliée par deux.

Dans ce contexte de guerre perpétuelle, les confédérations marchandes ont du mal à poursuivre leur développement économique : les usines et autres appareils de production dans les campagnes sont régulièrement détruits. Elles concentrent donc leurs activités dans les grandes villes relativement épargnées par les conflits.

La République de Crosoh'nahï et le Protectorat du Duhnveh'nahï parviennent à rester relativement à l'écart des conflits du fait de leur position insulaire. Ces deux états connaissent donc un développement et un appauvrissement moindre que les terres continentales. Enfin, l'Ivah'noah, désormais rebaptisé Olik'Yerh (littéralement Terres brulées), se concentre sur sa reconstruction sans développer de relations avec les autres nations.

Les prémices de la troisième unification (1805 - 1815)


Entrée en guerre de la Crosoh'nahï (1805)


Jusque-là relativement effacée des conflits inter-états, la Crosoh'nahï entre en guerre en 1805. En avril de cette année, le parti nationaliste de la Ligue du Peuple Crosoh'nahïte (LPC), sort vainqueur des élections nationales. Il promet entre autre aux crosoh'nahïtes de tout mettre en œuvre pour retrouver la gloire d'antan de la Crosoh'nahï. Cela passant par un asservissement des autres nations des Terres de Mandelsy et particulièrement des nations continentales. La Crosoh'nahï entre ainsi en guerre en août 1805, d'abord contre l'Appart'nahï et le Sih'nahï, puis progressivement contre toutes les autres nations à l'exception du Duhnveh'nahï et de l'Olik'Yerh.

Premiers pas vers une unification (1805-1813)


À la faveur de l'entrée en guerre de la Crosoh'nahï face aux autres nations, le roi des Terres de Mandelsy tente de relancer le dialogue entre les différents royaumes continentaux. Joseph VI, roi jusqu'alors très effacé, tente ainsi d'assoir sa position et de fédérer les 9 royaumes continentaux les plus importants pour faire face à leur ennemi commun : la Crosoh'nahï. Cette potentielle union n'inquiète pas le gouvernement de la République de Crosoh'nahï. La population crosoh'nahïte supportait initialement les actions de son gouvernement. Cependant, les perspectives de constitution d'une union ainsi que les nombreuses pertes comptabilisées au cours du conflit, amènent de plus en plus de citoyens crosoh'nahïte à s'y opposer. À partir de 1810, les manifestations dégénèrent et son de plus en plus violentes. La répression est également de plus en plus importante. Dans un même temps, les discussions amorcées par le roi Joseph VI permettent une meilleure coordination des armées des états continentaux face à la Crosoh'nahï. Ainsi, dépassé sur plan international mais aussi par l'ampleur que prennent les manifestations sur le plan local, le gouvernement Crosoh'nahïte annonce sa reddition le 18 août 1813.

Le 20 août 1813, Joseph VI profite de cette victoire pour assoir sa position. Il annonce vouloir créer une organisation inter-étatique de coopération sous le nom d'Organisation Continentale de Grande Coopération (OCGC). Cette organisation doit être créée le 1er septembre de la même année.

La création de l’OCGC permet de rétablir le dialogue entre les états continentaux des Terres de Mandelsy et commencer à construire des coopérations économiques. Si des dissentions existent toujours, l'OCGC telle que conçue par Joseph VI comme un espace de dialogue entre états joue parfaitement son rôle.

Joseph VI lance ensuite de grandes projets au sein de l'OCGC, toujours dans l'objectif de fédérer les différentes nations et de mettre un terme aux conflits qui les animaient. Entre autres projets, il entreprend le propose aux états de se lancer dans des grands travaux en lien avec la mobilité. Il s'agit alors d'améliorer les liaisons ferroviaires et aériennes entre chaque états en créant ou en rénovant les infrastructures. Il pose également les fondements de la politique environnementale de l'organisation et parvient à faire voter par les états membres trois décrets. Le premier prévoit l’interdiction des véhicules thermiques individuels sur l’ensemble du territoire des états membres de l'OCGC. Cette disposition sera confortée quelques années plus tard par le plan EDEM. Le deuxième prévoit la création d'un réseau de ligne de chemin de fer à grande vitesse contribuant ainsi à renforcer les liaisons terrestres ferroviaires entre les états. Enfin, le troisième sanctionne les dégradations faites à l’environnement.

Le 21 novembre 1813, le vice-roi Georgio Lacunonly annonce l’hospitalisation de Joseph VI. Le temps de son rétablissement, le roi doit être remplacé par la personne la plus proche par les liens du sang. Suit une campagne de recherche du frère jumeau du roi Joseph VI.

Les 22, 23 et 24 novembre 1813, les royaumes de Fayhmy'nahï et de Talj’Bali sont balayés par l’ouragan Yoxaz , troisième plus puissant ouragan de la décennie dans les Terres de Mandelsy. Le nombre de victimes et l’étendu des dégâts n’a jamais pu être évalué.
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